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En couple, former une équipe qui gagne !
Vivre une histoire d’amour est souvent merveilleux, mais on a parfois du mal à se situer dans le couple. En effet, être deux, c’est agir en fonction d’un autre et ce n’est pas forcément évident. Réussir à concilier ses envies personnelles, celles de l’autre et les projets de couples est un travail d’équilibre à rechercher sans cesse. C’est le challenge d’une vie de couple réussie qui permet de former une équipe avec l’autre et d’atteindre des sommets ensemble. Le couple doit passer par différentes étapes pour s’apprivoiser, se connaître et être capable d’avancer ensemble dans la même direction et former une équipe gagnante !
La période fusionnelle
C’est celle des débuts où l’on se regarde sans cesse dans les yeux, où seulement ce qu’on fait à deux a de l’importance, où chacun ne montre que ses plus beaux atouts, où l’on cherche à séduire, où l’on ne veut pas se quitter. C’est une période idyllique, une phase de passion et de fusion, une lune de miel sans nuage. C’est donc la période de l’idéalisation de l’autre et d’une forte attirance physique. Pour Marion et Jim cela a duré plusieurs mois, jusqu’à ce qu’il soit obligé de déménager: » Son départ nous a obligé à nous impliquer davantage et différemment dans notre relation. Cela a permis de l’enrichir et de la transformer en quelque chose de plus fort, de plus solide ».
Yvon Dallaire, grand spécialiste canadien de la relation de couple indique que « pendant cette phase, les biochimistes ont démontré que le cerveau humain produisait une hormone appelée la phényléthylamine. C’est cette hormone qui serait responsable des états euphoriques que nous vivons lorsque nous sommes en amour. Cette hormone aurait les mêmes effets que la cocaïne. Si la personne désirée vous quitte lors de cette période, c’est le manque, la peine d’amour. Si vous êtes un drogué de la phényléthylamine, c’est vous qui partirez, lorsque vous sentirez votre passion diminuer pour trouver ailleurs une nouvelle flamme qui stimulera de nouveau la production de phényléthylamine. Vous irez de passion en passion, incapable d’un véritable engagement amoureux. Par contre, si vous acceptez la baisse de la passion, votre cerveau remplacera la production de phényléthylamine par la production d’endorphines qui, elles, possèdent les mêmes propriétés que la morphine. Vous vivrez alors des jours de bonheur tranquille : vous pourrez dormir en paix, en silence, dans les bras l’un de l’autre. Vous n’aurez jamais été aussi bien, aussi en harmonie de toute votre vie. Votre couple vous comblera. »
La lutte des pouvoirs
Arrive un moment où tout faire à deux n’est pas réaliste ni épanouissant. Le monde extérieur que l’on avait mis de côté reprend place et l’envie de faire des choses avec d’autres peut revenir chez l’un ou l’autre des amoureux. Tout faire à deux n’est plus une priorité et il va falloir trouver un équilibre entre construire une relation de couple en évoluant ensemble tout en laissant chacun conserver son indépendance. Trouver cette juste distance entre fusion et autonomie peut prendre du temps. Il va s’agir en effet de construire ce » Nous » qu’on souhaite tout en respectant les deux » Je » que nous sommes chacun. Et surtout ne pas tomber dans le piège de la fusion qui fait taire nos différences et me fait exister qu’à travers l’autre. Et en même temps de parvenir à mettre nos compétences, aptitudes et envies au service d’un projet commun pour réussir à former une véritable équipe.
Être deux c’est merveilleux, on se sent bien plus fort que seul. Nous sommes deux et pouvons unir nos efforts pour le même dessein, être des associés, avec un véritable esprit de solidarité, un esprit d’équipe qui est la marque propre de chaque couple.
